Etrange
mélange des genres dans « Monika », série complète en
deux tomes. Monika, jeune artiste à la plastique parfaite, vit avec
un lourd secret. Enfant, sa mère et son compagnon sont morts dans
l'incendie de la maison familiale. Sa sœur, Erika, parvient in
extremis à la sauver des flammes. Monika est-elle responsable de
l'incendie ? Elle se pose la question sans cesse et vit avec
cette interrogation qui la taraude. Devenues adultes, les deux jeunes
femmes restent très proches. Monika mène sa carrière d'artiste,
inspirée par Erika. Mais cette dernière disparaît du jour au
lendemain. Une nouvelle énigme pour l'héroïne. En parallèle à ce
récit familial compliqué, Monika tombe amoureuse d'un homme
politique brillant. De plus elle cache un ami chercheur, inventeur
d'une intelligence artificielle. Ces deux albums surfent entre
manigance politique, terrorisme, science-fiction et polar. Le
scénario de Thilde Barboni, par ailleurs romancière, est très
dense. Le tout est dessiné par Guillem March au trait fin et précis,
rehaussé de couleurs directes pastels du plus bel effet. Surtout les
scènes où Monika s'effeuille avec sensualité...
« Monika »
(tome 2), Dupuis, 64 pages, 14,50 euros
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