L'explication est peut-être à trouver dans son statut de père de famille recomposée. Ses enfants (dont on ne sait quasiment rien) sont issus de son premier mariage, avant de refaire sa vie avec la violoniste Anne Gravoin.
Le week-end dernier (1), comme des milliers de papas à mi-temps, Manuel Valls avait la garde de deux de ses garçons. « Papa, qu'est-ce qu'on fait samedi ? », demande le plus jeune. « Je dois aller à Poitiers au congrès du PS puis à Berlin, le soir. Vous allez rester avec Anne. Vous irez l'écouter en concert », explique le père trop occupé. « Oh non, se lamente l'aîné, encore de la musique classique... A choisir je préfère encore Merkel à Berlin... »
Manuel Valls, gêné, obligé d'avouer : « En fait ce n'est pas Merkel que je vais rencontrer à Berlin mais Michel Platini. Et après la réunion, je suis... hum... obligé de rester pour la finale du Barca. » Les deux gamins se mettent à sauter partout, surexcités : « On veut venir ! Allez papa, soit sympa. Pour une fois... » Et là j'imagine parfaitement la cuirasse du papa d'un week-end se craqueler : « OK, vous venez, même si je sens que ça va me coûter cher... »
1 250 euros par enfant exactement. Et quelques points de popularité en moins.
(1) La situation et le dialogue qui suivent sont imaginaires.
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