Régis Hautière fait partie des scénaristes qui montent. Il a longtemps été cantonné aux éditions Paquet, mais le succès aidant (notamment le Dernier Envol avec Romain Hugault) il a diversifié sa production. Chez Dargaud il a imaginé Abelard, pour Delcourt il a repris Aquablue et chez Casterman il a écrit la Guerre des Lulus et De briques et de sang. Cette dernière série avec David François au dessin qu'il retrouve pour « Un homme de joie », sous titré également « La grande époque des buildings de New York ». Au début du 20e siècle, Sacha, jeune émigré ukrainien, débarque à New York. Il fuit la famine de l'Europe et croit en son destin. Il va survivre dans un grenier, travaillant le jour au sommet des buildings. Mais la roue tourne et un soir, au détour d'une balade, il sauve un certain Tonio qui le prend sous son aile. Tonio d'origine italienne et très impliqué dans la jeune mafia américaine. Un scénario entre histoire et social, avec un brin de romance, le tout mis en images par David François se permettant parfois des doubles pages panoramiques pour montrer toute la démesure des constructions de l'époque.
« Un homme de joie » (tome 1), Casterman, 13,95 €
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