Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
dimanche 31 mars 2013
BD - Entraide fasciste
samedi 30 mars 2013
Billet - De l'âge des SMS
BD - L'abbé Shelton en mission en Argentine
vendredi 29 mars 2013
Billet - Dans le bunker de l'impitoyable guerre numérique
Et voilà comment cette guerre invisible impacte le quidam, pestant sans son coin sans savoir qu'il n'est qu'un grain de sable dans une tempête planétaire. Ainsi va Internet, entre individualisme et gigantisme.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.
Polar - Mémé Cornemuse sur les traces de Béru
jeudi 28 mars 2013
Billet - Summly the best
Petit génie de l'informatique, ce lycéen anglais aime bidouiller. A 12 ans, dans sa chambre, au lieu de se pâmer devant les posters de Justin Timberlake ou des Pussycat Dolls, il se lance en solo dans l'invention d'applications pour smartphones. Un programme pour partager ses goûts musicaux au début, un autre, « totalement inutile et affreux » selon ses propres dires, est un tapis roulant pour doigts... Il découvre les algorithmes à 14 ans et met au point une application chargée de définir l'humeur de quelqu'un en fonction de ses statuts Facebook. Algorithmes qui constituent la clé de voute de Summly. L'application fait un tabac sur l'AppleStore. Noyé par le trop-plein d'informations sur le net ? Summly se charge de sélectionner les faits les plus importants et les résume en 400 signes. En condensé (façon Summly) cette chronique donne approximativement : « Un lycéen devient millionnaire en créant un robot numérique capable d'écrire ses résumés de texte »...
Cette belle histoire en fera rêver plus d'un. Notamment les geeks dénués du moindre talent artistique, sportif ou... relationnel. Car en réalité, la façon la plus simple de devenir millionnaire est et restera l'héritage.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Mauvais contact dans "Prométhée" de Bec et Bocci
mercredi 27 mars 2013
Billet - Avec Christine Boutin c'est cinéma pour tous
Pourtant, selon la principale intéressée, ce n'était pas du chiqué du tout. Dans un twitt, Christine Boutin revient sur le buzz : « Je vous remercie tous pour vos mises en scène qui sont souvent très drôles. Mais pour moi c'était du vrai ! »
Mauvaise actrice peut-être, mais pas dénuée d'humour !
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Les couleurs vives de l'amour sans frontières
mardi 26 mars 2013
Billet - Cyborgs à lunettes persona non grata
En Angleterre, trois Londoniens attachés à la protection de la vie privée lancent une campagne intitulée « Stop the cyborgs ». Il ne s'agit pas de barrer le passage à d'hypothétiques Terminators en provenance du futur mais bien de s'opposer aux « Google Glass » que le moteur de recherche projette de commercialiser l'année prochaine. Ces lunettes connectées permettent de vivre une réalité augmentée. Non seulement vous aurez des indications en surimpression (heure, température, trajet...) mais aussi la possibilité de photographier ou filmer ce que vous voyez. Les lunettes réagissent aux commandes vocales et les images peuvent être diffusées en direct. D'accord, elles permettent de partager. D'espionner aussi.
Pour « Stop the cyborg », le but consiste à éviter « un futur dans lequel la vie privée est impossible et le contrôle des entreprises total ». Et avant même que les lunettes ne soient mises sur le marché, un logo existe, à apposer à l'entrée de lieux où elles seront interdites. Un bar à Seattle, le 5 Point Café, est le premier à relayer l'initiative.
Excessives ces craintes ? Pas sûr. Il suffit de voir comment les smartphones sont devenus indispensables. Or, ils permettent aux opérateurs (et donc aux autorités) de vous « tracer » au mètre près. Si en plus ils détiennent l'image et le son, la vie privée deviendrait effectivement un concept du passé.
Polar - Dans la glace des souvenirs
lundi 25 mars 2013
Billet - Super sponsor
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Les cases déstructurées de Fred et Marc-Antoine Mathieu
dimanche 24 mars 2013
Billet - Twitter a 7 ans, l'âge de réseau
« Twitter fête ses 7 ans... l'âge de réseau. » cette jolie formule est de Diane Saint-Réquier, Mme @lactualaloupe, une « veilleuse » parmi les plus rapides et originales du micro réseau social. Imaginé en 2000, Twitter n'a démarré que le 21 mars 2006 après des années passées dans les cartons de son concepteur Jack Dorsey. Un paradoxe quand on sait que la force de ce concept tient dans sa rapidité. Dans le cas de Twitter, son expansion est directement liée à l'avènement des smartphones. Et la limite de 140 signes n'est pas une invention théorique mais la norme déjà imposée aux SMS. Twitter, à la base, n'est que la simple possibilité de faire un envoi massif (et gratuit) d'un SMS à tous ses contacts. Twitter est l'accélérateur de croissance de l'internet mobile. Facebook tente de se raccrocher aux branches, mais aura toujours un wagon de retard.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue jeudi en dernière page de l'Indépendant.
BD - La vie après les barreaux dans "Au vent mauvais" de Rascal et Murat
samedi 23 mars 2013
Billet - Caramba ! Carambar arrête les blagues !
Caramba ! Carambar n'aura jamais plus le même goût. La recette ne change pas mais le fabricant a décidé de supprimer les blagues à l'intérieur du papier d'emballage. Parler d'une « blague Carambar » est pourtant passé dans le langage populaire pour décrire une mauvaise plaisanterie. Exemple : « Quelle est la blague à deux balles ? Pan Pan ! » Les galéjades seront remplacées par des jeux « ludo-éducatifs », bonjour la prise de tête ! Sur le site internet de la friandise sucrée, un compte à rebours s'égraine inexorablement. Il prendra fin lundi.
Cette décision marketing possède au moins le mérite de remettre le produit à la pointe de l'actualité. Les nostalgiques ne représentent certainement pas les consommateurs d'aujourd'hui. Les enfants ont beaucoup changé. Si les blagues disparaissent, c'est non seulement parce qu'elles ne font plus rire, mais qu'en plus elles paraissent complètement ringardes à une clientèle incapable de comprendre le second degré.
Enfin, les indécrottables grands enfants pourront se rattraper avec les décalcomanies de Malabar. Même si aujourd'hui on dit « tatoo »...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Nomade en approche
vendredi 22 mars 2013
Billet - Les corrections à la chaîne de Petit Prof
Et pourtant Petit Prof aime son métier. Pourquoi , Réponse dans ce tweet : « Vu ancien élève. À l'époque, renfermé et transparent. Maintenant, épanoui. "Vous m'avez fait aimer les livres." »
Roman - Règlements de contes dans "La petite fêlée aux allumettes" de Nadine Monfils
jeudi 21 mars 2013
BD - Oreilles pointues chez les Elfes de Soleil
Popularisées par Glénat et Delcourt, c'est au tour de Soleil de se lancer dans la série-concept. Logiquement c'est dans l'héroïc fantasy que l'éditeur toulonnais puise son inspiration. « Elfes » sera composé de cinq titres publiés sur une année. Chaque titre sera l'œuvre d'un duo différent. En commun, le monde des Elfes et leurs différentes races. Les Elfes bleus, écrit par Istin (coordinateur de la série) et dessiné par Duarte, se penche sur ces créatures, mal vues des humains, mais souvent sollicitées par les humains car excellents guerriers-mercenaires. Il y est raconté comment la conquête du Crystal permet aux elfes bleus de commander à la mer.
mercredi 20 mars 2013
Billet - L'écriture en option
Je ne vous ferai pas l'affront de jouer le rôle de l'ancien combattant, regretter avec des trémolos dans la voix (ou plutôt des tremblements dans les doigts qui frappent les touches) quelque chose qui a quasiment disparu de mon quotidien. Car je l'avoue, je n'écris presque plus à la main. Excepté pour prendre des notes, mes stylos sèchent désespérément sur mon bureau, abandonnés, délaissés. Toutes ces chroniques sont directement tapées au clavier, archivées sur le disque dur, dématérialisées. Les jeunes d'aujourd'hui ne tiennent plus de journal intime. Tout au plus postent-ils leurs états d'âme sur leur page Facebook. Certaines tablettes proposent l'option écriture. Avec un stylet, vous écrivez, le logiciel tape le texte à votre place. Mais je sens que cet argument ne se montrera pas déterminant.
Le problème se posera cruellement dans quelques années, quand les décideurs exigeront, en vain, des lettres de motivation manuscrites. Et les graphologues iront tous pointer au chômage...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue mardi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Le retour des Tigres volants
mardi 19 mars 2013
Billet - Habemus Tweetam
BD - L'image du faune dans Vito de Stalner
lundi 18 mars 2013
BD - Salgari, capitaine abandonné
dimanche 17 mars 2013
Billet - Mon 4 mieux que ton 5 !
La bagarre commerciale entre Apple et Samsung pour la suprématie mondiale en matière de smartphone est digne d'une bagarre de cour de récréation. Si on oublie les milliards de dollars en jeu, les arguments des uns et des autres se limitent souvent à des affirmations d'autant plus efficaces qu'elles sont dites avec assurance.
Ton iPhone en est à sa cinquième version ? Certes, mais mon Galaxy S de Samsung, 4e mouture, est encore plus mieux ! Et de se chamailler sur des détails. Car pour les fonctions essentielles (téléphoner et surfer sur le net), ils se valent.
L'iPhone met en avant « siri », la petite intelligence artificielle qui répond à vos questions. Réplique de Samsung : le Galaxy S4 n'a plus besoin de la parole, ni des doigts de son utilisateur ! Il vous comprend d'un simple clignement de paupière. Quand une vidéo est diffusée, si vous quittez l'écran des yeux, elle se met en pause. Et ne reprend que quand votre regard est de nouveau dans l'axe de l'appareil. Une idée géniale, notamment pour les publicitaires. Impossible de zapper les annonces placées avant les clips...
Par contre le Eye-Scrolling, pour faire défiler les pages avec les yeux, est remplacé par un système sensible à l'inclinaison. Penchez votre Galaxy vers l'arrière, et les pages défilent vers le haut. Attention quand même au mal de mer.
On attend maintenant la réplique d'Apple. Deux axes de recherches seraient à l'étude : la commande par la pensée ou... le retour au cadran rotatif pour faire vintage.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.
samedi 16 mars 2013
Billet - Nan mais, allo, allo quoi, Nabilla...
Tout est parti d'un court extrait des « Anges de la téléréalité », émission de NRJ12. Nabilla s'étonne, en simulant un coup de fil, que deux autres participantes n'aient pas de shampoing. Il suffit désormais de dire « Allo, quoi... » pour déclencher les rires. Les parodies se multiplient. Même Audrey Pulvar a cautionné le phénomène... Les professionnels du porno ont récupéré la séquence, avant de pouvoir faire signer un contrat juteux à la fameuse Nabilla.
Seul effet positif de ce buzz, les blondes ne passeront plus pour les idiotes de service car Nabilla est brune. « A forte poitrine » selon l'expression d'Elie Seimoun, mais brune. Par contre, je plains toutes les femmes prénommées Nabila (notre star du moment a doublé ses L, pour devenir un ange). Un prénom d'origine arabe signifiant « noble »... Jusqu'à la semaine dernière on n'y voyait qu'un brin d'exotisme. Aujourd'hui, c'est la honte suprême.
Personnellement je me réserve pour le prochain télévendeur de panneaux solaires (deux appels par jour) : « Nan mais allo, allo quoi... Des panneaux solaires alors qu'il pleut... »
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.
Billet - Les Experts dans le caca
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Dans l'enfer virtuel de DMC
Jeu vidéo vendu à plus de 12 millions d'exemplaires, Devil May Cry (DMC pour les initiés) débarque en BD. Un univers peuplé de monstres et autres démons sortis des enfers, en lutte contre quelques humains courageux. Passées les planches un peu bavardes pour planter le décor et donner au néophyte quelques notions sur ce monde, ce sont essentiellement des scènes de baston d'anthologie qui sont proposées.
jeudi 14 mars 2013
BD : Les bonus de Lastman, Album de Vivès, Balak et Sanlaville chez Casterman
Face au numérique, l'édition classique n'a pas dit son dernier mot. Il faut innover pour exister. Aujourd'hui les libraires sont inondés d'exemplaires de Lastman, une BD de trois jeunes auteurs, Bastien Vivès, Balak et Mickaël Sanlaville. Ils ont relevé le challenge des mangakas japonais : 20 pages par semaine. Et comme il n'existe pas de revue de prépublication, c'est en ligne, sur le site de Delitoon, que ce combattant taciturne fait ses premiers pas. L'album complet est publié alors que les internautes en attendent encore la fin sur le net. Une prime au papier qui propose également des bonus. Dans une édition collector, sous pochette argentée comme les images Panini, on découvre un sticker original.
Les éditions Casterman multiplient les appels pour populariser la BD. Des présentoirs personnalisés dans les librairies et même la diffusion sur le net d'un making-of hilarant. Les dessinateurs étant également de très bons acteurs (au moins du niveau des participants aux téléréalités), ils mettent en scène leur collaboration. Enthousiasme, tension, dispute, pression de l'éditeur : on s'y croirait. L'arrivée d'un coach japonais remet un peu d'ordre dans tout cela. Et quel coach ! Hitomi Tanaka, experte en apaisement de relations de travail, crève l'écran. En deux sourires et un décolleté plongeant, la pornstar japonaise renvoie tout ce petit monde au travail. Et sert au passage de modèle pour l'héroïne de Lastman, la pulpeuse Marianne.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
BD - Masque de fantôme
mercredi 13 mars 2013
Billet - Le Code, tu repasseras !
Passer le code c'est répondre à 40 questions sur des situations précises illustrées de diapositives. Un questionnaire à choix multiple. Au-delà de cinq fautes, pas de code. Il est particulièrement facile de trouver des sites « d'entraînement ». Très utiles pour les apprentis conducteurs. Inquiétants pour ceux dont le contenu du fameux code Rousseau n'est plus qu'un lointain souvenir.
Premier test sur www.codeclic.com. On clique sur les réponses, on valide dans la foulée. Le temps de réflexion est limité. Je me souviens des pièges de l'époque. Bien regarder dans le rétroviseur et surveiller le tableau de bord en plus de la route. Deux ou trois questions me déstabilisent. Notamment le nombre de points perdus en fonction des infractions commises. Plein de confiance en moi, je suis sidéré par le résultat. 13 fautes ! Examen raté... Je me console en me disant que j'ai quand même obtenu la moyenne. Second test sur www.passetoncode.fr. Là, c'est la cata. 21 fautes ! Et le site de me demander comme à un vulgaire abruti « Êtes-vous sûr d'avoir bien compris le principe ? » D'accord, je vais réviser...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.