Kaplan et Masson ont un petit air de Blake et Mortimer, à la sauce frenchie. Ecrit par Didier Convard, le scénario se déroule dans les années 50 sur fond de prolifération d'armes nucléaires. Les savants atomistes ayant participé à la mise au point de la première bombe H, pris de remords, décident de lancer un mouvement de la paix pour que plus jamais les gouvernements n'aient à utiliser cette arme de destruction massive. A sa tête Albert Bernstein, de plus en plus torturé. Chaque nuit, un cauchemar vient le réveiller, celui de cet enfant en guenilles dans les ruines d'Hiroshima.
Dans l'ombre, une mystérieuse organisation a décidé de faire le ménage par le vide dans cette communauté scientifique. Après Bernstein, c'est Purcell puis une physicienne suisse qui sont assassinés.
Le prochain sur la liste semble être Nathan Masson, jeune scientifique français. Il bénéficiera de la protection de son ami, Etienne Kaplan, membre des services secrets français.
Un petit côté classique et nostalgique renforcé par le dessin de Thubert, maître incontesté de la ligne claire.
« Kaplan & Masson » (tome 1), Glénat, 13 €
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