Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Par Michel et Fabienne Litout
mercredi 26 juin 2013
BD : Vélo éternel selon Garréra et Julié
mardi 25 juin 2013
BD : Secrets d'enfance dans "Cavale" de Giroud, Germaine et Magda
lundi 24 juin 2013
BD : le futur déjanté de François Descraques et Gosh
A la base c'est une simple web série, faites avec un minimum de moyens et quelques potes. L'histoire d'un agent venu du futur pour empêcher certaines catastrophes. Du genre de ne pas jeter sa canette dans une poubelle... Et puis François Descraques, le concepteur-scénariste-réalisateur du « Visiteur du futur » a étoffé l'histoire, fait d'autres épisodes, une saison complète, une seconde et la troisième est finalement diffusée sur France Télévisions... Il aime aussi la bande dessinée et à force d'insistance a trouvé un graphiste assez déjanté, Gosh, pour signer un one-shot de son univers. L'album est édité chez Ankama et est encore plus délirant que la série.
Un max de vannes, des zombies à la pelle, du trash et du paradoxe temporel : la BD rêvée pour les geeks du passé, d'aujourd'hui ou du futur.
« Le visiteur du futur », Ankama, 12,90 euros
mercredi 19 juin 2013
BD : Au plus profond avec "Deep" de Betbeder et Pietrobon
mardi 18 juin 2013
BD : Le réveil des aliens
BD : Danseuse préhistorique
ÇA BRUISSE SUR LE NET : La guerre des consoles
Livre : Mariage écœurant
vendredi 14 juin 2013
ÇA BRUISSE SUR LE NET : Réseaux sociaux en pleine mutation
Autre signe de la bataille menée en coulisses entre les différents réseaux sociaux, l'annonce par Pinterest du lancement de la version française. « Epingler c'est partager », voilà le nom de code de l'extension française d'un réseau graphique dont plus de 26 millions d'utilisateurs, Américains pour la plupart, grossissent les rangs.
Dans l'absolu, ce foisonnement de choix risque de compliquer la vie des internautes. A quand l'invention d'un logiciel permettant d'agréger toutes les plateformes ? Une petite fenêtre Twitter, un volet Pinterest, des conversations sur Facebook... Celui ou celle qui met au point le truc pourrait devenir le futur milliardaire du net.
BD : Charles Charles, le pire des présidents
jeudi 13 juin 2013
ÇA BRUISSE SUR LE NET : écran noir en Grèce
Pour bien comprendre le choc, il suffit de se mettre dans le contexte français. Imaginez, mardi à 20 h 10, vous avez regardé l'épisode 2252 de « Plus belle la vie » sur France 3. Hier soir vous espériez enfin découvrir le sort de Margaux et si Fournier se remettra des rumeurs sur internet. Perdu. Terminées les aventures marseillaises. « Plus moche la vie » résume un des abonnés de Twitter qui s'est amusé à rebaptiser les émissions de la télé française à la mode grecque. De « Qui veut gagner des centimes ? » à « Les grosses dettes » en passant par « Taratatarama » (mon préféré, de loin...), les amateurs de bons mots s'en sont donné à cœur joie.
Plus de télévision publique en France : drame dans les maisons de retraite. Les aides-soignantes sont à cran : les pensionnaires craquent les uns après les autres. Déjà privés de Derrick, ni Motus, ni Des chiffres et des lettres ne confortent leur sieste vespérale... Les autorités redoutent une vague de suicides en fin de semaine. A quoi bon vivre sans Michel Drucker le dimanche ?
A l'opposé, les chaînes privées se frottent les mains. TF1 cesse de diffuser la saison 7 de Secret Story... et reprogramme la première. La facture est moins salée et de toute manière plus personne ne se souvient des candidats de 2006 !
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant
BD : des frites chinoises dans "Le sourire de Mao" de Cornette et Constant
mercredi 12 juin 2013
Chronique : votre smartphone contre le racisme
Grâce à la fonction géolocalisation, vous avez la possibilité de signaler au plus vite l'inscription. Il suffit de prendre en photo le graffiti et d'envoyer le cliché à une adresse spécifique. Ainsi « elle sera traitée en un temps record par la plateforme juridique de la Licra en collaboration avec les services municipaux des villes concernées. » Une simple photo a l'effet d'un coup de pinceau pour effacer l'injure.
Autre utilité, donner des indications aux témoins d'agression ou de discrimination de nature xénophobe. La Licra explique dans le mode d'emploi que « les premières minutes sont essentielles pour agir. L’application guide les témoins pas à pas quant aux démarches à accomplir. »
Présentée hier, à travers un film promotionnel réalisé par Sophia Aram et une dizaine de personnalités engagées dans ce combat, elle est disponible sur le site effaconsleracisme.org. Un conseil, partagez-la sans modération. Certes, la nouvelle appli n'arrêtera pas la bêtise des racistes (pour la contrer l'éducation à la tolérance reste l'arme infaillible) mais elle permettra au moins de limiter leur nuisance.
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
Chronique : Se comparer à Liliane Bettencourt
Première opération, vous indiquez votre salaire annuel. Si l'on part sur un chiffre médian de 25 000 euros, le comparateur vous fait très vite comprendre que vous gagnez pipi de chat. Vous avez pitié de Liliane et demandez au début de calculer sans l'imposition à 75 %. Vous découvrez alors qu'elle gagne votre salaire annuel en 47 minutes.
Dans l'autre sens, pour atteindre son revenu annuel il vous faudra trimer 11 200 ans.
Vous vous dites alors que quelques impôts réduiront ces écarts. 75 % semblent beaucoup, mais une fois taxée à ce seuil considéré comme confiscatoire, Liliane Bettencourt met à peine trois heures pour engranger autant que vous en un an. L'épargne est une solution pour devenir plus riche. Mais pour atteindre sa fortune, vous auriez dû mettre tout votre salaire de côté depuis l'an 737 988 avant J-C, soit à l'époque de la découverte du feu.
J'ai effectué quelques règles de trois et si Liliane écrivait cette chronique, vu le temps passé, elle serait payée 30 000 euros l'unité. Il ne me reste plus qu'à cartonner à l'Euromillions ce soir (115 millions en jeu). J'ai tenté de savoir si l'écart se réduit et inscrit ce chiffre dans mes revenus annuels. Le comparateur, très sceptique, me répond : « Liliane, tu n'as pas le droit de jouer ! »
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.
BD : deux aviateurs amoureux dans le Vent des Cimes
mardi 11 juin 2013
BD : Margaux Motin, mère moderne
lundi 10 juin 2013
Chronique : Snapchat, Path, Social Number ; les nouveaux réseaux sociaux
Côté photo, Snapchat décroche la palme du succès. Cette application pour smartphone permet d'envoyer des photos à tous ses amis. Différence conséquente : la durée de vie de la photo. Elle « n'existe » que d'une à dix secondes une fois réceptionnée. Un peu comme les messages de Mission impossible, elle s'autodétruit une fois visionnée. L'idée géniale vient de trois étudiants de Stanford. Ils la transforment en application dans le cadre de leur mémoire de fin d'études. Brevet déposé, start-up lancée : l'entreprise pèse aujourd'hui plus de 60 millions de dollars.
Le succès de Snapchat chez les jeunes tient du domaine de la transgression de l'interdit. Grimaçants ou dénudés, filles et garçons osent envoyer le cliché, aucun risque qu'il ne se balade sur le net. Toutes les audaces sont permises avec Snatchat. Et si par malheur un de vos correspondants parvient à faire une capture écran, vous l'apprenez dans la seconde.
L'autre réseau en pleine expansion s'appelle Path. Très comparable à Facebook, vous ne pourrez cependant jamais y dépasser les 150 « amis »... Avant d'accepter une demande (ou d'en envoyer une) réfléchissez bien.
A l'inverse, Social Number permet le summum de l'anonymat. Chaque profil se réduit à un numéro et la liberté de parole est totale ! Dérives en vue ?
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant
BD : Les jolis souvenirs d'Ardalèn de Miguelanxo Prado
dimanche 9 juin 2013
BD : Epuration expéditive dans les mystères de la IVe République
samedi 8 juin 2013
BD : "Cutting Edge", l'avant-garde
vendredi 7 juin 2013
Chronique : Auto punition par Castigo.fr, tueur de maman
Fin mai, les éditions Dupuis ont publié un communiqué pour dénoncer la création par des plaisantins du site Castigo.fr. « Nous ne pouvons que vous exhorter à ne pas aller sur ce site ! Chaque visite encourage ce genre d’initiatives déplorables ! »
Curieux et téméraire, je désobéis et me trouve dans la position du punisseur. Oui, mais si j'ai affaire à de vrais fous ? Vais-je prendre le risque ? Non. Je choisis l'auto-punition (parce que je le vaux bien). Aujourd'hui, un tueur de Castigo doit m'infliger une correction mémorable. Maintenant, j'ai les jetons.
Si demain il n'y a pas de chronique, c'est que la réalité a dépassé la fiction...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce vendredi en dernière page de l'Indépendant.
Livres : Anges déchus à la manœuvre avec John Connolly aux Presses de la Cité
jeudi 6 juin 2013
Chronique : Bienvenue sur Vine
Depuis lundi, la version androïd compatible avec tous les autres smartphones est enfin accessible. Le principe est très simple. Sur votre écran, vous saisissez la scène que vous allez tourner dans un format carré (cf les photos Instagram). Pour lancer l'enregistrement maintenez le doigt appuyé sur l'image. Enlevez-le, tout s'arrête. Cette technique permet de multiplier les plans très courts et rend les six secondes encore plus rythmées. Un peu comme un Gif ou du stop motion (film d'animation en image par image). Carrément addictif.
Je me suis fait la main sur les fleurs du balcon, puis notre ménagerie (deux chiens trois chats, en train de roupiller, faciles à cadrer)
Puis sur mon bureau, je me suis amusé à filmer un cendrier baladeur. Loin de Ray Harryhausen, mais l'affaire est pliée en 20 secondes chrono...
Depuis son lancement, les jeunes en particulier, exploitent Vine. Le site vpeeker.com propose de façon aléatoire et permanente de visionner des clips publiés sur Twitter. Les deux tiers présentent des autoportraits d'ados.
Une radiographie parfaite des problèmes d'acné, de voix en train de muer et d'appareils dentaires de la jeunesse américaine actuelle. De possesseurs de chatons aussi, sans conteste les vraies stars du net...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.
BD : Chasse aux dragons avec Nicodemus Red de Crisse et Maba
mercredi 5 juin 2013
Chronique : Tête à tête avec Najat
Chaque mercredi elle livre un compte-rendu du conseil des ministres devant les mêmes journalistes accrédités. Trop banal pour cette twitteuse de la première heure. Depuis un an elle organise en plus des porte-parolats décentralisés. Sur le site gouvernement.fr elle explique le « principe de ces rencontres de proximité : une réunion publique ouverte aux habitants. » Elles permettent de « revenir sur l'action du gouvernement et de répondre en direct aux questions ».
Après l'Ardèche, le Lot ou La Réunion, elle s'attaque demain à 19 heures à cette région de France moins concrète mais beaucoup plus vaste : le numérique. Au placard les salles de fêtes surannées ou salons d'honneur rococo de la préfecture, Najat reste dans son bureau, face à l'écran et sa webcam. Cinq internautes ont été sélectionnés pour poser des questions en direct sur le portail du gouvernement.
Interactivité oblige, le citoyen lambda aura également la possibilité d'intervenir sur Twitter en apostrophant @najatvb et en utilisant le hashtag #PPnum. Les questions seront choisies en direct lors de la vidéoconférence.
Gadget ou véritable démocratie ouverte ? Personne n'a encore la réponse, mais le passage par la case numérique semble inévitable. Reste à trouver le mode d'emploi de cette boîte à outils...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mercredi en dernière page de l'Indépendant.
Livres : Flavia de Luce, mini détective en poche chez 10/18
mardi 4 juin 2013
Chronique : Taratata, tais-toi
Quelques courageux osent émettre des réserves. Comme Juliette, la talentueuse chanteuse toulousaine. Sur son compte Twitter elle avoue son « problème existentiel : vais-je défendre la survie d'une émission qui a toujours refusé de m'inviter depuis 1995 ? »
Problème existentiel : vais-je défendre la survie d'une émission qui a tjs refusé de m'inviter depuis 1995 ? #taratata
— Juliette Noureddine (@julnour) 3 juin 2013
Son seul passage, c'était à ses débuts, en tant que « révélation ». « Depuis malgré quelques disques d'or et beaucoup de concerts, mon attachée de presse a toujours essuyé des refus. Pas assez en anglais, je suppose... »
Pour beaucoup, le manque d'audience de Taratata est dû à son horaire tardif. Pour quelques uns, c'est aussi une programmation très « branchouille » qui condamne le show. Enfin, comme le remarque ce très caustique twittos : « Je suis vraiment ravi que ma redevance serve à payer les croquettes du chien de Michel Drucker. »
France 2 supprime Taratata. Je suis vraiment ravi que ma redevance serve à payer les croquettes du chien de Michel Drucker.
— Le con qui ose tout (@leconquiosetout) 2 juin 2013
Et du côté de TF1 ils ont tout compris. Ils annoncent « 5 heures de direct pour fêter l'anniversaire de Johnny Hallyday » le 15 juin. D'ici là, Nagui aura peut-être signé sur la Une et paradera à la présentation...
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce mardi en dernière page de l'Indépendant.
BD : La page blanche de Boulet et Pénélope Bagieu en Livre de Poche
lundi 3 juin 2013
Chronique : A Paris, même les pigeons votent
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.
BD : La parole de Fred
dimanche 2 juin 2013
BD : Voyage de femmes dans "Sirène" de Daphné Collignon
samedi 1 juin 2013
Chronique : Nicolas Ancion, romancier de fond
« Courir jusqu’à New York », le roman, est bouclé. Du moins un « premier jet commencé le 29 mai à 16h et achevé le 30 mai à 15h29. » Pas moins de 81506 signes pondus en 24 heures dans divers lieux de « Big Apple » comme l'Institut français de New York. Dans ce texte, il est question de New York mais aussi de Carcassonne, lieu de résidence du héros, Miguel, un fils de réfugié espagnol vivotant aux pieds des remparts. Une lettre en provenance de Barcelone lui apprend l'existence d'une cousine à New York. Sur un coup de tête, il la rejoint. Le début des ennuis...
Le texte, limpide et palpitant, se lit facilement. Il est toujours disponible (durant 15 jours) sur le site des éditions Didier et le blog de Nicolas Ancion. En septembre, il sortira en librairie sous une forme plus classique. Et sans doute un peu remanié. Mais pas beaucoup : Nicolas Ancion est un excellent romancier tout court.
Chronique "ça bruisse sur le net" parue ce samedi en dernière page de l'Indépendant.