Une méduse flottant dans une cuisine, des baleines surgissant de l'orée de la forêt, une fée et son coquillage, un naufragé... Miguelanxo Prado a vu très grand dans son dernier roman graphique. Plus de 250 pages en couleurs directes, fourmillant de détails et d'invention. Un long poème sur les souvenirs et la transmission.
Sabela, une jeune femme en plein doute privé et professionnel, se rend dans un petit village de Galice. Elle cherche des traces de son grand-père, disparu dans les années 30. Il aurait rejoint Cuba. Seule piste, Fidel, surnommé le Naufragé. Lui aussi est passé par Cuba. Aujourd'hui c'est un vieil homme seul avec ses fantômes. Sabela et Fidel vont s'apprivoiser, se comprendre, s'aider.
Beau et émouvant.
« Ardalén », Casterman, 24 euros
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