D'amour il en est également question (voir la note d'hier) dans « Liberty », dernière production de Warnauts et Raives chez Casterman. Mais un amour qui mettra bien des années à s'imposer. Au début, ce n'est que violence.
A Kinshasa, en 1974, la jeune et belle Tshilanda est violée par un touriste blanc. Elle pourra cependant éviter la disgrâce en rejoignant New York grâce à deux protecteurs providentiels : un musicien de jazz afro-américain et un diplomate français.
Elle pourra y élever sa fille, prénommée Liberty, et profiter un peu du rêve américain. Liberty qui durant des années ne saura rien de son véritable père.
Cette histoire à plusieurs voix s'achève en 2008 avec l'élection de Barack Obama, symbole de cette nouvelle Amérique reconnaissant enfin l'importance de toutes ses minorités.
« Liberty », Casterman, 15 €
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