Arleston, en dehors du monde de Troy, a lancé nombre de séries ces dernières années. Plus ou moins réussies tant du côté du texte que du choix des dessinateurs. Mais s'il en est une une qui ressort du lot, c'est bien « Les naufragés d'Ythaq ».
Un récit de science-fiction qui paraissait basique au vu des premiers albums mais qui se révèle beaucoup plus fin et recherché quand on referme ce cinquième tome. Un vaisseau spatial s'est écrasé sur la planète Ythaq. Parmi les rescapés, Granite, astro-navigatrice passionnée et allergique à la hiérarchie, Callista, jeune aristocrate sexy et Narvarth, technicien touche-à-tout, sorte de McGyver jamais à court d'idées.
Trois personnages principaux que l'on retrouve dans le vaisseau échoué, pris d'assaut par les hordes de soldats de Khengis. La bataille est dantesque, donnant l'occasion à Adrien Floch, le dessinateur, de faire admirer son art du mouvement et des compositions de masse. La mort frappe à tour de bras et pourtant certains protagonistes semblent peu concernés, comme happés par un jeu à l'échelle de l'espace et de l'univers.
« Les naufragés d'Ythaq », Soleil, 12,90 €
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