La 74e enquête de Ric Hochet devrait intéresser tous les psychanalystes de la planète. Pas sur son côté policier, mais sur le fait que le héros sans peur et sans reproche se démène comme un beau diable pour retrouver sa mère qu'il n'a jamais connue. Et il ne le fait pas gratuitement car sa pauvre maman, Allégria serait aux mains du Bourreau. Une fausse piste, le méchant attitré de la série n'y est pour rien. Mais Allégria est effectivement sous la menace de deux frères, des mercenaires sanguinaires. Ce sont eux qui vont donner bien du fil à retordre à Ric qui pourtant en a déjà beaucoup vu.
Avec Tibet au dessin, Duchâteau, dans son scénario, multiplie les temps forts et fausses pistes. Corps suspendu au bout d'un parachute qui explose à l'atterrissage, prisonniers carbonisés avec un lance flammes, espion tué avec une dose de polonium 210 ou Allégria enterrée vivante : le lecteur en a pour son argent question violence et tortures.
Heureusement Ric est là pour les mettre hors d'état de nuire. Reste le volet psychologique, un peu exploité au début, rapidement abandonné au profit de l'action... On ne réécrit pas les codes d'une série qui marche depuis un demi siècle.
« Ric Hochet », Le Lombard, 9,25 €
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