Pauvre Victor Lalouz. Sa vie est pathétique. Incroyablement drôle aussi. Mais ça il ne le sait pas... Diego Aranega, en imaginant ce personnage qui ne peut pas exister dans la vraie vie (du moins on l'espère fort), a chargé la mule.
Petit, puceau, myope, chauve, imbu de sa personne, traumatisé par une mère possessive et un père travesti, il a finalement trouvé sa voie en animant une libre antenne la nuit dans une radio privée. Dans le troisième recueil de ses gags, il doit faire face à un découvert bancaire, se dégoter une colocataire, passer son permis de conduire et poursuivre son analyse. Les passages avec la colocataire sont délirants.
La pauvre fille ne sait pas dans quelle galère elle vient de mettre les pieds. On pourrait la plaindre, on se contente de rire aux éclats...
« Victor Lalouz », Dargaud, 10,40 euros
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