17e enquête de l'inspecteur Canardo. Il est en service commandé pour le maire de la ville en pleine campagne électorale pour sa réélection. Il doit surveiller la femme du notable. Un travail nécessitant « discrétion, ennui et routine ». Quand le jeune et impétueux policier Garenni arrive, pour la discrétion, c'est râpé. Mais l'avantage c'est qu'il permet également de rompre un peu l'ennui puisqu'il emmène Canardo sur la scène d'un crime tout frais.
Une prostituée vient d'être abattue, une balle dans l'arrière du cou. Le tueur, avant de quitter les lieux, a fouillé dans la vidéothèque de la victime. Une vielle cassette porno semble avoir été dérobée. Un meurtre qui est suivi d'un second puis d'un troisième. En attendant, Canardo s'ennuie à mort en surveillant une femme qui passe ses après-midi dans une chambre d'hôtel, mais seule.
Sokal n'a pas perdu son mordant dans la description des moeurs parfois peu recommandables de la bourgeoisie. A la manière d'un Chabrol, il met avec plaisir un coup de pied dans la fourmilière. Le lecteur lui aussi prend son pied...
« Canardo, une bourgeoise fatale », Casterman, 9,80 €
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