D'après son psy, ce serait les suites d'un traumatisme dans son enfance. Quand il a découvert que son père s'habillait en femme et que sa mère avait des poils aux jambes (sur le torse aussi...). Crétin intégral, Victor est le prototype de demeuré qui fait rire tous ceux qui n'arrivent pas à comprendre que ce n'est que leur image légèrement déformée qui les fait se bidonner. La seconde volée de gags signés Diego Aranega est aussi irrésistible que la première.
On découvre Victor en approche avec la nouvelle standardiste, à la recherche d'un appartement pour enfin devenir indépendant et en train de potasser les techniques de self-défense, persuadé que ses fans en délire vont l'écharper. Une série dans l'air du temps, caricature implacable de notre réalité. (Dargaud, 9,80 €)
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