Nous sommes de plus en plus à devoir affronter le vieillissement de nos parents. Leur perte d’autonomie nous transformant en garde-malades. Caroline Lamarche raconte dans ce récit la fin de vie de sa mère.
Une femme qui ne peut quasiment plus bouger, devenue aveugle mais qui vit toujours seule dans sa grande maison. Entre souvenirs des jours heureux (quand la mère s’occupait de ses ruches) et description minutieuse de cette longue agonie, la romancière belge explique le pourquoi de cette confession : « Comme je marche, j’écris. J’écris pour tenir le choc du vieillissement accéléré de ma mère. J’écris pour être, avec elle, plus douce. »
« La fin des abeilles » de Caroline Lamarche, Gallimard, 18 €
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