"On sourit pour la photo", film français de François Uzan avec Jacques Gamblin, Pascale Arbillot, Pablo Pauly, Agnès Hurstel
Les comédies françaises sur la famille inspirent toujours autant les scénaristes. Cette fois c’est François Uzan qui écrit et réalise On sourit pour la photo, chronique d’un divorce annoncé et de vacances catastrophiques en Grèce. Un film un peu déstabilisant par moments, passant de la grosse rigolade efficace aux séquences émotion plus laborieuses.
Dans la famille Hamelin, le père, Thierry (Jacques Gamblin), jeune retraité, cherche à s’occuper. Il se lance donc dans la numérisation de toutes les photos de famille. Une marotte qui a le don de prodigieusement énerver son épouse, Claire (Pascale Arbillot), médecin toujours en activité qui se découvre mariée à un homme ayant perdu toute son originalité. Les enfants aussi, devenus adultes, trouvent ce papa pénible. Quand Claire annonce à Thierry son intention de divorcer, il décide le tout pour le tout afin de reconquérir son épouse et retrouver la joie d’antan. Il tombe sur une photo d’eux quatre en Grèce lors de vacances en 1998. Il décide d’organiser le même périple estival, 20 ans plus tard.
Le ressort comique doit beaucoup aux enfants. Karine (Agnès Hurstel), avocate, sérieuse et bosseuse, fiancée avec son amour d’enfance, posé et sentencieux, est l’exact opposé d’Antoine (Pablo Pauly), éternel ado tentant de lancer des start-up improbables tous les trois mois. Voulant respecter à la lettre le voyage de 1998, Thierry va devoir faire face à la révolte du reste de la famille. Pour tenter de s’en sortir, il va se lancer dans une spirale de mensonges aux lourdes conséquences.
Loin d’être transcendant, ce premier film est gentil, parfois comique (merci Pablo Pauly, Agnès Hurstel et Ludovik dans le rôle du fiancé de Karine), mais ressemble souvent un peu trop à une sorte de film publicitaire décalé pour la Grèce, ses plages, ses restaurants et (un peu moins) ses hôtels.
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