Certaines séries télé américaines cachent bien leur jeu. On pense être face à une énième variation sur les amours compliquées d’une jeune Américaine typique alors que se cache derrière une intrigue teintée de rose une comédie loufoque, caustique et totalement foutraque.
Si Jane the virgin en est à sa 5e saison, ce n’est pas pour sa romance sans fin mais pour l’originalité de l’histoire, de la narration et des personnages. Sans oublier la facétie des scénaristes qui semblent s’amuser comme des fous à imaginer des rebondissements incroyables, pires que les trouvailles des feuilletonistes français du début du XXe siècle. Jane Villanueva (Gina Rodriguez) vit le parfait amour avec Michael (Michael Cordero Jr). Elle est serveuse dans un grand hôtel à Miami, lui policier. Amis d’enfance, ils sont en couple depuis trois ans, mais à la demande de sa grand-mère, Jane entend préserver sa virginité pour sa nuit de noces.
La vie de Jane bascule quand une gynécologue, au lieu de lui faire un frottis, l’insémine avec la semence de Rafael (Justin Baldoni), le patron de l’hôtel. Une vierge enceinte ! Dans la communauté hispanique de Floride ! Alléluia ! La suite est une caricature des télénovelas d’Amérique du Sud, avec intrigue policière à rebondissements et histoires d’amour contrariées. Car Jane, enceinte de Rafael, va se découvrir des sentiments pour ce beau gosse très riche. Pas étonnant quand on découvre qu’il est marié à une méchante de la pire espèce, interprétée par Yael Grobglas, excellente actrice franco-israélienne.
Cinq saisons plus tard et une centaine d’épisodes tous disponibles sur Netflix, les fans se demandent s’il y aura un jour une 6e et dernière partie à cette série définitive hors normes.
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