Héros méditerranéen par excellence, Alix quitte pour une fois les rivages de Mare Nostrum. Il passe les fameuses colonnes d'Hercule (Gibraltar) pour l'Atlantique, plein ouest. Pour comprendre comment le jeune Gaulois devenu Romain a décidé d'aller dans cette zone inconnue, Roger Seiter, le scénariste de cet album, raconte la fuite de d'Iphis. Cette jeune esclave est de sang royal. Avant d'âtre rachetée puis affranchie par Alix et Enak, elle était la fille du roi de Kamarès, un territoire composé d'îles, loin du continent et à l'abri de tout contact. L'Atlantide ?
Un petit royaume coupé du monde volontairement mais à l'agonie, trop d'habitant, moins de ressources. Iphis devait aller demander de l'aide aux autres civilisations. Jetée à l'eau durant le trajet, elle se retrouve esclave de ses sauveteurs. La rencontre avec Alix va lui permettre de terminer sa mission. Elle revient donc à Kamarès mais son pays a bien changé en quelques années.
Dessinée par Marc Jailloux, cette aventure est tout à fait dans la lignée des titres imaginés par Jacques Martin. Un dessin précis, notamment en ce qui concerne l'architecture, une intrigue bourrée de rebondissements, avec l'éternel affrontement entre le bien et le mal, la raison et la folie. Ce n'est pas du vintage-hommage, c'est de la nouveauté venue en droite ligne du passé.
"Alix" (tome 44), Casterman, 48 pages, 13,50 €
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire