Le blocage de quelques raffineries dans le nord-ouest du pays suffit à susciter une ruée vers les pompes. Des moutons de Panurge pétroliers, suivant bêtement le troupeau qui bêle que la pénurie est proche. Résultat, la demande atteint quatre à cinq fois la normale et les cuves se retrouvent effectivement vides.
Une situation totalement trafiquée qui permet au passage à quelques-uns de conforter leurs bénéfices. Car si le gazole, il y a deux mois, valait moins de 1 euro le litre, il approche, voire dépasse 1,10 euro depuis cette semaine. De toute manière, même à 2 euros le litre, les automobilistes se rueraient sur les pompes s'ils craignaient une rupture de stock. L'arnaque la plus vénale est attribuée à un supermarché breton. Vendredi, une affiche prévenait les éventuels acheteurs d'essence qu'ils ne seraient servis que sous réserve d'un achat de 60 euros en magasin, le jour même. Mesquin et totalement illégal.
Le service communication de l'enseigne s'est empressé de s'excuser pour une "maladresse, une bêtise". L'affiche a rapidement été retirée, mais elle continue son chemin sur les réseaux sociaux.
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