Pour preuve, ils viennent d'adopter un amendement à la loi numérique présentée par le gouvernement permettant la création d'un statut pour les joueurs professionnels de jeu vidéo. Car oui, il existe des hommes et des femmes en France (ils seraient 200 environ) qui vivent de leurs participations aux tournois organisés régulièrement, en ligne ou lors de rassemblements spécialisés.
Les sénateurs ont simplement décalqué les contrats de sportifs professionnels, essentiellement des footballeurs, pour les adapter à ces athlètes du virtuel qui jusqu'à présent étaient obligés de passer par un statut d'auto-entrepreneur. Le e-sport a ses stars, comme n'importe quelle discipline. Les compétitions sont même retransmises sur la chaîne L'équipe 21 (celle qui diffuse les compétitions de biathlon sur la TNT). Du coup, on peut voir évoluer, au cours d'une même partie, Messi, Ibra', Benzema, Ronaldo ou Neymar. Du moins leurs clones virtuels, animés par des joueurs aux pouces plus développés que leurs quadriceps.
Devenir un pro de FIFA ou PES (Pro Evolution Soccer) sans jamais quitter son fauteuil sera donc désormais possible. Mais gare aux maladies professionnelles spécifiques à ces activités : tendinite du pouce, conjonctivite, overdose de boisson énergisante pour rester éveillé jusqu'à la fin du tournoi. Sans oublier la plus infamante : escarres aux fesses.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire