Boris, fringant arabophone au charme incontestable, tape dans l'œil de Nicolas Sarkozy. Conseiller diplomatique du ministre de l'Intérieur, il est propulsé fort logiquement ambassadeur après 2007 (souvenez-vous, Sarko président). Irak, Tunisie. Premier coup d'éclat, monsieur l'ambassadeur pose en slip de bain, pectoraux et biscoteaux luisants, sur le réseau social Copains d'Avant. La toile rit. Les Tunisiens, eux, le prennent en grippe. Première conférence de presse du représentant du pays des Droits de l'Homme dans le pays fraîchement libéré de Ben Ali. Boris rétorque sèchement aux journalistes locaux : « Je ne répond pas aux questions débiles. » Et question débilité, Boris se pose un peu là, lui qui est allé défendre Kadhafi sur les plateaux de télévision français. Bref, Boris quitte son poste d'ambassadeur en 2012 (souvenez-vous, Hollande président) pour se reconvertir dans les affaires. Dans ce cadre, le susnommé Boillon est pris par la patrouille, fin juillet à Paris dans le train de Bruxelles, 350 000 euros en liquide dans ses valises. Somme colossale, non déclarée évidemment... Un bon client je vous dis.
Quelques chroniques de livres et BD qui méritent d'être lus et les critiques cinéma des dernières nouveautés. Le tout publié dans l'Indépendant du Midi sous la signature de Michel Litout.
lundi 2 septembre 2013
ÇA BRUISSE SUR LE NET : Boris, slip, espèces
Boris, fringant arabophone au charme incontestable, tape dans l'œil de Nicolas Sarkozy. Conseiller diplomatique du ministre de l'Intérieur, il est propulsé fort logiquement ambassadeur après 2007 (souvenez-vous, Sarko président). Irak, Tunisie. Premier coup d'éclat, monsieur l'ambassadeur pose en slip de bain, pectoraux et biscoteaux luisants, sur le réseau social Copains d'Avant. La toile rit. Les Tunisiens, eux, le prennent en grippe. Première conférence de presse du représentant du pays des Droits de l'Homme dans le pays fraîchement libéré de Ben Ali. Boris rétorque sèchement aux journalistes locaux : « Je ne répond pas aux questions débiles. » Et question débilité, Boris se pose un peu là, lui qui est allé défendre Kadhafi sur les plateaux de télévision français. Bref, Boris quitte son poste d'ambassadeur en 2012 (souvenez-vous, Hollande président) pour se reconvertir dans les affaires. Dans ce cadre, le susnommé Boillon est pris par la patrouille, fin juillet à Paris dans le train de Bruxelles, 350 000 euros en liquide dans ses valises. Somme colossale, non déclarée évidemment... Un bon client je vous dis.
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