Une dose de survie sur une île déserte, un peu de dame blanche (pas le dessert mais le fantôme du bord de route) et du spectre musulman : tel est le menu éclectique et garanti « violence 100 % graphique » du quatrième volume de Doggybags. Imaginée par Run, cette revue regroupe à chaque parution trois récits d'une trentaine de pages. Hommage aux « pulps » américains, ils font office de défouloir à certains, de banc d'essai à d'autres. Eldiablo écrit la première histoire pour Nicolab. Un riche marchand d'armes fait naufrage sur une île déserte. Il n'est pas seul survivant. Il va redécouvrir les joies de la sélection naturelle en compagnie de son cuisinier russe (2 mètres, 140 kg de muscles) et sa jeune femme. Run est à l'origine des deux autres histoires. Il dessine même « Lady in white » dans cette Amérique profonde rude et sans pitié. Par contre c'est Singelin qui met en images « Geronimo », cauchemar de la traque et de l'élimination de Ben Laden. Réservé aux lecteurs avertis, comme de bien entendu...
« Doggybags » (numéro 4), Ankama, 13,90 €
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