Et si De Gaulle était mort (un accident d'avion au dessus de la Méditerranée) avant la libération ? Duval et Pécau se sont amusés à imaginer un passé alternatif pour la collection Jour J. Les Allemands ont bien perdu la guerre, mais le point de jonction entre alliés occidentaux et forces soviétiques s'est déplacé.
Ce n'est pas Berlin qui est coupé en deux, mais Paris. Rive droite soviétique, rive gauche américaine. En 1951, alors que la guerre froide s'amplifie, un héros français, Saint-Elme, devenu espion pour le SDECE, est envoyé côté rouge pour aider la police soviétique à démasquer un tueur de prostituées. L'enquête policière n'est qu'un alibi pour récupérer des informations sur de mystérieuses usines souterraines en Bavière.
Peut-être un peu moins réussi que le premier, ce second Jour J, dessiné par Séjourné, est cependant savoureux pour les nombreuses références décalées, de Marguerite Duras en espionne à François Mitterrand, éditeur, en passant par Albert Camus, journaliste.
« Jour J, Paris, secteur soviétique » (tome 2), Delcourt, 13,95 €
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