L’Andorre, principauté si proche et si différente. Pourtant les vallées ont toujours été très liées (voire dépendantes) de la France ou de l’Espagne. Dans Dernier été à Ordino, Joan Peruga retrace une partie de l’histoire de la principauté en racontant la courte vie de Sumpta d’Areny-Plandolit. Cette jeune fille de très bonne famille, née en 1960, morte 32 ans plus tard en 1892, a connu l’Andorre de la tradition mais aussi la principauté qui tente de tirer son épingle du jeu en créant station thermale et hôtels de luxe. Pour Sumpta, l’Andorre c’est avant tout des étés passés dans la grande maison d’Ordino, avec ses frères et sœurs. L’été, toute la famille se réfugiait à Barcelone.
Le roman, paru en 1998, véritable best-seller en Andorre, alterne descriptions d’une campagne sereine, manigances religieuses pour maintenir la région dans la tradition et vie agitée dans la Barcelone de plus en plus capitale européenne moderne.
Reste le portrait de cette femme, marquée par un amour impossible avec un séminariste et qui a vu le pouvoir de sa famille s’effriter au fil des ans. Un texte essentiel pour mieux connaître nos voisins montagnards.
« Dernier été à Ordino » de Joan Peruga, Éditions Trabucaire, 10 €
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