Perdus au milieu de l’Océan, on ne les entendra pas hurler de terreur. En cette année 1789, plusieurs marins de l’Alicante, un grand voilier marchand, sont assassinés les uns après les autres. Avec une signature sur le visage : un A tracé avec leur sang sur le visage. Pour le mousse, Rêveur, l’explication est simple : ce sont les grands monstres des profondeurs qui viennent se venger. Et il les dessine dans son carnet et les montre aux survivants, terrorisés.
Écrite par Kristok Mishel et dessinée par Béatrice Penco Seshi, cette histoire complète intitulée Les damnés du grand large, débute véritablement 20 ans plus tard. Un conteur tente de captiver la clientèle d’une taverne avec son récit glaçant. Lui-même fait très peur avec son corps entièrement tatoué. Sur le bateau, la rencontre d’un vaisseau fantôme va encore plus faire angoisser ce qui reste de l’équipage.
Paru dans la collection Drakoo, dédiée à la fantasy, ce récit est pourtant très éloigné du fantastique. Et même si le final est aussi effrayant qu’abominable, on reste dans le rationnel et explicable.
« Les damnés du grand large », Bamboo Drakoo, 15,90 €
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