Tout le monde avait peur du bug de l'an 2000. Finalement tout s'est bien passé le 1er janvier. Mais les informaticiens ne sont pas infaillibles et parfois même un peu tête en l'air.
Prenez les programmateurs du système informatique des transports en commun du Mans. Ils ont totalement zappé le fait que tous les quatre ans, après le 28 février, il faut prévoir un 29 avant de passer au mois de mars. 2016, année bissextile, ne permettra pas à la Setram d'augmenter ses recettes. Lundi, 29 février donc, tous les "valideurs", ces petits boîtiers électroniques où l'on présente son ticket, affichaient deux lettres : HS comme "hors service".
Conséquence, les milliers d'utilisateurs des trams et bus du Mans ont voyagé à l'œil durant ces 24 heures "perdues" dans le cloud informatique.
Pour une fois, au Mans en tout cas, le mois de février aura présenté un avantage. Sans le moindre jour férié, au cœur de l'hiver, sa seule qualité est de passer plus vite que ses onze confrères. Il me tarde toujours d'entrer en mars. Dans l'hémisphère Nord, cette période symbolise la renaissance. Le printemps, mais surtout depuis quelques décennies, le passage à l'heure d'été.
Dans 25 jours, contrairement à la majorité des Français qui se plaignent de dormir une heure de moins, je me réjouis à l'avance d'avancer les aiguilles de toutes mes horloges.
25 jours encore à tenir et à pester contre la nuit qui tombe trop tôt. Et puis du jour au lendemain, on bascule dans une autre saison, presque une autre dimension.
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