Les attentats d'hier à Bruxelles me touchent directement. Plus que ceux de Paris pour cause de famille. Mon épouse est belge, de ce fait mes liens, déjà étroits avec le pays (passion pour la BD), n'en sont que renforcés. Nous apprenons qu'une explosion s'est produite dans l'aéroport de Zaventem, nos premières pensées vont vers Thierry, beau-frère et pilote de ligne.
Et lorsque sur Twitter le mot métro revient en boucle, nous imaginons tous nos amis et proches susceptibles d'appartenir aux dizaines de blessés. Réseaux sociaux et SMS permettent de nous rassurer au compte-goutes.
Comme nous l'écrit Vincent qui travaille à la Commission européenne, "tout le monde est safe". Il en est quitte pour rentrer chez lui à pied. Cynthia, en formation à Bruxelles, a pris le métro avant l'explosion. Elle a pu rassurer sa mère qui durant de longues minutes n'a pu s'empêcher de penser au pire.
Margaux, au travail depuis 6 heures du matin dans un supermarché, se prépare à de longues heures d'embouteillages. En réunion toute la matinée, Marie-Hélène n'a pas du tout suivi les événements. Elle nous répond vers midi après avoir contacté mari et enfants : "Tout va bien. C'est très stressant mais personne à Bruxelles".
Isabelle (la sœur de ma femme) est la dernière à donner des nouvelles : Thierry n'était pas à Zaventem ce matin, ses enfants pas dans le métro.
Paradoxalement, l'épicentre des explosions est plus éloigné de notre région, mais nous nous sentons encore plus proches, plus concernés, plus menacés. Nous sommes si loin et si impuissants.
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