Plus le pape François redouble d'efforts en faveur de la transparence de l'Eglise, plus certains scandales prennent de l'ampleur. Le revers de la médaille de la démarche courageuse d'un pontife obligé de constater les erreurs de son clergé, comme pour mieux changer les choses.
Après l'Oscar du meilleur film décerné à Spotlight, le Vatican admet que ce long-métrage américain n'est pas "anticatholique". A une autre époque, il en aurait été tout autrement. Dénoncer des scandales de pédophilie étouffés par les évêques paraît normal au pape François, il reconnaît la réalité des faits incriminés et les regrette. Le chemin est encore long avant de laver l'honneur de l'église catholique, mais c'est un bon début.
La reconnaissance marque le premier pas avant la condamnation par la justice.
Un scandale d'un autre genre secoue l'église en Irlande du Nord. Father Stephen Crossan, 37 ans, a été filmé en train de sniffer un rail de cocaïne. Il a reconnu les faits et précisé que cet unique dérapage (selon lui) s'expliquait par sa profonde dépression. Depuis, il est en congé maladie.
Peut-être va-t-il rejoindre l'île de Craggy Island. Les amateurs d'humour anglais reconnaîtront le lieu de villégiature de Father Ted, série télé anglaise des années 90. Le héros, un curé, y est envoyé après avoir détourné l'argent destiné à un voyage à Lourdes pour aller faire la fiesta à Las Vegas. Il vit en compagnie de Father Jack, vieux, sale, alcoolique et obsédé sexuel et Father Dougal, attardé mental.
Father Stephen et sa coke complèteraient parfaitement le trio.
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