Le projet, plus pragmatique, est typique de l'esprit de ce petit pays qui doit sa richesse à la multitude de banques, d'une fiscalité allégée et d'une discrétion à toute épreuve. Le Luxembourg cherche des entrepreneurs privés pour exploiter les ressources minières de l'espace.
De la science-fiction pensez-vous ? Plus depuis deux mois et la promulgation par le président américain Barack Obama du "Space Act", une loi autorisant l'usage commercial des richesses potentielles des astéroïdes et de la Lune. Les ressources de la Terre risquent-elles de se tarir ? Pas de problème, allons piller les trésors minéraux de notre satellite et de tous ces cailloux inutiles. Et dès qu'il est question de gros sous, le Luxembourg choisit de faire cavalier seul. Pourtant, il est membre de l'Agence spatiale européenne (ESA). Mais comme le fait remarquer le ministre de l'Économie, "le rythme de travail de l'ESA n'est pas le mien". Et de préciser : "Tous les projets d'investissements prennent des années de discussions et après, on discute pendant des années pour savoir où ces investissements vont se faire."
Impossible de critiquer plus ouvertement la lourdeur de la bureaucratie technocrate de la vieille Europe. Et au Luxembourg, plus qu'ailleurs, le temps c'est de l'argent.
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