Hier, 1er mai, pas de presse en général et d'Indépendant en particulier. Fête du Travail, c'est le seul jour de non parution de votre quotidien de toute l'année. Un jour de relâche sur toute une année, ce n'est pas énorme, mais cela suffit aux inconditionnels de l'information locale pour se sentir en état de manque. Comme si ce "jour sans" n'avait qu'une seule et véritable utilité : montrer combien un journal quotidien est indispensable.
Et je compatis avec tous les abonnés déstabilisés comme si quelque chose s'était déréglé dans leur monde régi par des habitudes immuables. Rassurez-vous, L'Indep' est de retour ce matin.
Reste que ce jour de non parution ne fait pas que des malheureux. Prenez nos porteurs. Souvent, ils effectuent cette tâche en complément d'un autre travail ou de leur retraite. Une sorte de mi-temps, mais aux horaires fixes. Et surtout pas évidents. Chaque matin, ils se lèvent aux aurores pour glisser votre exemplaire dans la boîte aux lettres. Et le terme "chaque matin" n'est pas une vue de l'esprit. Ils se lèvent effectivement tous les jours très tôt pour distribuer la prose de la rédaction. Pour eux, le 1er mai, est simplement synonyme de grasse matinée. La seule de l'année !
Alors ce matin, en lisant les faits divers en page 5, le carnet, les derniers développements de la politique nationale, les résultats sportifs de la veille ou cette chronique, si vous êtes abonné par portage, ayez une pensée pour celui ou celle qui est reparti pour une nouvelle année de réveils très matinaux.
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