Parfois, mieux vaut disparaître. Perdre son identité pour faire table rase, effacer son passé. Eric Magoni a tout pour être heureux dans ce monde aimant les signes extérieurs de richesse. Un trader dans toute sa splendeur. Riche, ayant femme et enfant, entretenant une relation extra-conjugale avec une femme distinguée... Il passe justement une bonne partie de l'après-midi dans ses bras. Quand il revient au bureau, il constate effaré que son ordinateur a été utilisé pour faire des placements hasardeux. Et ruineux. 5 milliards envolés. Ça chauffe pour Magoni. Il tente de prendre la fuite, mais sa femme le dénonce. Placé en garde à vue, son dernier espoir réside dans le témoignage de sa maîtresse. Elle affirme froidement que cette relation n'est que mensonge d'un homme acculé. Magoni est mis en examen et le juge décide de son incarcération. Lors de son transfert, le véhicule de police est attaqué par des... pigeons. Le trader va saisir sa chance et tenter de changer d'identité grâce à une mystérieuse organisation. Une BD dans l'air du temps, entre fantastique et grosse manipulation informatique. Simon au scénario et Émilie au dessin ont prolongé l'album par un site internet et un jeu vidéo. Là aussi, on est dans une autre dimension.
« Media Entity » (tome 1), Delcourt, 13,95 €
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