En quelques années, ce qui au début n'était qu'une mode de geeks et de bobos est devenu un moyen essentiel d'information instantanée. Twitter star à la bourse : la preuve que sur internet une petite idée peut rapporter gros. Encore faut-il trouver l'armée de bénévoles capable de la faire fonctionner à moindre coût. Facebook et Twitter ne doivent leur réussite qu'à l'utilisation massive de leurs services. Sans les milliards de messages échangés chaque jour, ils ne sont que des coquilles vides. Des tuyaux. Sans plus.
Ainsi je propose que l'argent récolté auprès des investisseurs soit rendu aux réels propriétaires du réseau : les abonnés. Les actions seraient redistribuées au prorata de l'activité et de l'influence. Une action tous les 1000 tweets et par tranche de 500 followers. 711 abonnés et 3646 tweets (@litout) m'enrichissent de quatre actions, soit 180 dollars (environ 134 euros). Pas sûr que mon idée de coopérative virtuelle rencontre un grand succès auprès des patrons américains de Twitter, capitalistes avant tout. Mais il n'est pas interdit de rêver. Du moment que le rêve ne dépasse pas 140 signes...
Chronique "Net et sans bavure" parue ce lundi en dernière page de l'Indépendant.
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