Dans une masse d'albums de plus en plus uniformes, aux dessins certes talentueux mais un peu trop impersonnels, cette « Caravane » d'Olivier Milhiet sort du lot. Un univers de monstres, un peu à la Freaks, donne une première impression d'originalité. Ensuite, en se penchant sur le dessin, on est frappé par un côté un peu trop appliqué, presque écolier. Mais c'est tout ce qui fait son charme à cette histoire d'honneur qui se termine dans un bain de sang. Dans ce futur improbable, des monstres, humains difformes parfois aux pouvoirs surnaturels redoutables, ne cessent d'apparaître.
Ils sont mis au ban de la société, rejetés des villes. Ils se regroupent donc dans des caravanes allant de cité en cité, s'exhibant pour gagner de quoi survivre. Des monstres souvent plus humains que les « normaux ». Ils recueillent une fillette, Mila, dont le père vient d'être assassiné. Sa mère va tenter de la récupérer, alors que les membres d'une autre caravane viennent grossir celle de Mila.
Ce second opus marque la fin de la série. Dommage, cet univers si personnel aurait mérité d'être développé et bonifié.
« Caravane » (tome 2), Delcourt, 12,90 €
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