Critique cinéma sur Paris Première et dans le journal Elle, Elisabeth Quin signe "La peau dure", un premier roman léger et au ton très Parisien.
Son héroïne, Kéké Wu, est l’agent de quelques acteurs et actrices du 7e art. Kéké rencontre le grand amour un matin dans le métro. En quelques heures elle fait la conquête de Gustave et lui passe la bague au doigt au bout de deux mois. Kéké, libertine invétérée, passait de mâle en mâle. Aujourd’hui, elle est persuadée que ce mariage va stopper son penchant pour le batifolage. Mais il est difficile d’aller contre son naturel et rapidement Gustave se retrouve être le plus beau cocu de la capitale. Il ne se doutera de rien jusqu’à ce qu’il tombe dans la presse sur une photo de la nouvelle conquête d’une star italienne : sa propre femme !
Elisabeth Quin semble avoir pris beaucoup de plaisir à décrire les errements de Kéké. Une écriture moderne et rapide, réflexion au niveau minimal, futilité omniprésente : ce roman est dans l’air du temps.
Le passage le plus intéressant reste la description de la soirée officielle après la distribution des Césars. La journaliste a retrouvé toute sa verve pour brocarder ce monde superficiel et faux.
« La peau dure », Elisabeth Quin, Grasset, 15 €, roman paru en 2002 (également au Livre de Poche, 5 €)
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