Parmi toutes les séries créées par Arleston (le scénariste de Lanfeust et de tous les titres dérivés du monde de Troy), Le chant d'Excalibur est la plus magique et humoristique. Confiée au dessinateur Hübsch, elle est restée en sommeil durant quatre années. Le temps de trouver une co-scénariste, Melanÿn, et à Hübsch de peaufiner son trait. Ce cinquième tome, « Ys la magicienne » permet au lecteur de retrouver le couple infernal formé par Gwynned et Merlin. La première, fille du chevalier Cadwall, porte l'épée Excalibur. Intrépide, impétueuse, experte en combat, elle a hérité de sa mère la possibilité de parler aux arbres. Le second n'est autre que Merlin. Le vieux druide, alcoolique et libidineux, est une mine de gags, mais pas toujours du meilleur goût. Ils n'en oublient cependant pas leur quête : tenter de sauver la magie face à l'avancée de la chrétienté et l'avènement d'un dieu unique. De retour de Rome, ils vont faire étape à Ys, la cité légendaire de la Bretagne éternelle. Sans le vouloir, ils déjoueront un complot et sauveront une belle princesse. Un must du genre pour passer un excellent moment de détente.
("Le chant d'Excalibur", Soleil, 12,90 €)
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