Il y a trente ans, Patrick Loste, peintre reconnu du Pays Catalan, a gribouillé quelques dessins de bestioles diverses et amusantes dotées de la parole. Une œuvre de jeunesse, acide et mordante, où il dénonçait avec une belle ironie le prêt-à-penser, le conformisme et l’hypocrisie.
Planches redécouvertes et publiées dans un album en noir et blanc faisant penser à du Copi mâtiné de Reiser. Des chiens, quelques volailles, des cochons des cerfs et même des lézards pour aborder sans détour, la drogue, la jeunesse, le sexe ou la politique.
Une jolie surprise qui, paradoxalement, n’a pas pris une ride, preuve que notre monde tourne en rond depuis trop longtemps.
« Nil novi sub sole » (Rien de nouveau sous le soleil), Patrick Loste, Edicions Paraules, 80 pages, 20 €
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