De tous les animaux domestiques, le chat est de loin le plus indépendant. Le plus craquant aussi. Daisuke Igarashi, mangaka japonais, le confirme dans ce petit album intitulé Le petit monde de Kabocha.
Alors qu’il vivait en ville, le dessinateur entend des miaulements. Un tout petit chaton sur le parking. Il se dit trois fois qu’il est hors de question de l’adopter. Et deux pages plus tard, il lui donne le biberon…
C’est une femelle, elle deviendra Kabocha et ses aventures sont racontées avec finesse et poésie par son maître. Le grand changement pour le duo aura été le déménagement à la campagne. Kabocha, qui a toujours vécu en appartement, sans rencontrer d’autres animaux, se retrouve dans un vaste monde, avec jardins, champs, toits et quantité de voisins.
Des chats agressifs, mais aussi des bestioles faciles à chasser. Papillons, libellules, souris… Kabocha aime ramener des offrandes à son maître. Et quand elle se retrouve bloquée sur le toit, ses longs cris de détresse angoissent Daisuke qui, toujours, cède et va la récupérer, même si elle peut parfaitement descendre seule.
Une BD rafraichissante, avec alternance de planches en couleurs (superbes aquarelles) et dessins à la plume d’une grande précision.
« Le petit monde de Kabocha », Le Renard doré – École des loisirs, 128 pages, 11,90 €
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