La littérature française utilise souvent l’autofiction pour masquer son manque d’imagination. Edika fait un peu pareil. À la différence que de l’imagination, lui, il en a à revendre à la pelle. Ce n’est pas de l’autofiction qu’il utilise dans ces histoires courtes publiées depuis quelques décennies dans Fluide Glacial, mais de l’autodélire. En cette fin d’année, on peut retrouver quelques-unes de ses histoires dans un recueil dont le contenu a été sélectionné par ses collègues et amis (Bouzard, Riad Sattouf, Goossens...). Il y a les premiers récits, en noir et blanc, avec une précision dans le trait qui lui donnait un petit air de Moëbius. Puis des grands délires avec utilisation de la photo et la mise en abîme de l’auteur en train de réaliser ses dessins. Une bonne façon de se replonger dans une œuvre gigantesque toujours en pleine évolution.
➤ « Edika », Fluide Glacial, 19,90 €
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