L’année 2016 restera certainement dans les annales comme celle qui compte le plus de « morts politiques ». A l’étranger comme en France.
Quand François Hollande annonce son renoncement à se représenter à la présidence de la République, il ne fait que suivre le mouvement. Tout a commencé quand David Cameron a donné sa démission de Premier ministre après la victoire du Brexit. Persuadé de l’emporter, il avait mis son poste en balance. Perdu. De la même façon, Matteo Renzi, en voulant réformer son pays, s’est heurté à un mur infranchissable. Obligé de rentrer dans le rang.
Hillary Clinton, donnée victorieuse par les sondages, a finalement perdu (malgré une large avance en voix) face au populiste Trump. Carrière terminée, elle peut se transformer en gentille grand-mère très disponible. Nicolas Sarkozy, persuadé que son histoire d’amour avec la France pouvait recommencer, devra se contenter de Carla. Le rejet est total, irrémédiable. Juppé aussi a été victime des sondages. La victoire qui lui était promise, est finalement revenue à l’étonnant François Fillon, le seul qui pour l’instant doit apprécier 2016.
Le prochain sur la liste pourrait bien être Manuel Valls. En démissionnant de Matignon pour endosser le simple costume de candidat à la primaire de la gauche, il prend le risque de se retrouver totalement démuni en janvier et d’être la première victime… de 2017.
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