Une certaine presse a visiblement une dent contre Michel Polnareff. Le chanteur, hospitalisé durant plus d'une semaine, a été contraint d'annuler ses deux derniers concerts. Une version mise en cause par son producteur et qui permet à certains journalistes de se transformer en détectives privés. Le Journal du Dimanche d'hier titre en une sur de nouvelles révélations. En clair, le journal laisse entendre que pour quelqu'un qui a frôlé la mort, il profite bien de la vie. Il aurait été vu « vendredi soir, buvant du champagne au bar ». Sans vouloir me faire l'avocat du chanteur aux positions publiques controversées mais aux chansons inoubliables, on peut envisager cela sous un autre angle. Et si, tout simplement, Polnareff, ayant véritablement manqué mourir d'embolie pulmonaire, une fois rétabli, se dise que la vie est trop courte pour ne pas profiter des bonnes choses. Il devient alors compréhensible qu'il décide de s'octroyer quelques derniers plaisirs tant que c'est encore possible. Et pour fêter une résurrection, quoi de mieux que quelques coupes de champagne ? Face à la maladie, deux attitudes possibles. Prendre de bonnes résolutions souvent synonymes d'abstinence en tout genre, ou se dire que notre présence sur terre n'est qu'éphémère et qu'il vaut mieux en profiter tant que nous y sommes encore. Entre mourir dans son lit triste et malheureux ou au bar d'un palace, coupe à la main et bien entouré, Michel Polnareff semble avoir fait son choix. Respectons-le.
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