Car c’est là la véritable différence avec notre monde actuel. Personne ne doit avoir d’émotion. Si vous rêvez, pleurez ou souriez, c’est que vous êtes malade, porteur d’un virus qui ne serait pas contagieux mais qui touche de plus en plus de monde. Tout simplement. Dans un premier temps on vous donne des inhibiteurs. Puis, si cela persiste, vous êtes conduit dans un centre, sorte d’hôpital prison où vous aurez tout loisir de vous suicider. À moins que le collectif ne décide tout simplement de vous euthanasier.
Le jeune homme sent sa vie basculer quand il remarque une collègue, Nia (Kristen Stewart), chargée d’écrire les textes allant avec ses dessins. Nia, jeune et jolie, semble diffé- rente. Silas, de plus en plus attiré par elle, se décide, malgré le danger, à l’approcher, la toucher, lui parler. Elle explique alors être une « cacheuse », ces hommes et femmes qui seraient atteints du virus mais qui ne se dénoncent pas aux autorités. Elle joue l’indifférence. Mais elle aussi est attirée par Silas. Ils s’aiment.
Le film, sorti en e-cinéma en France, est d’une esthétique parfaite.Le monde futuriste dé- crit, immaculé, décrit des humains marchant comme des fourmis. Silas et Nia, en redé- couvrant leur humanité, en s’aimant, vont prendre tous les risques. Lassés de se cacher, ils prennent la décision de rejoindre les zones sauvages, là où l’entraide et la solidarité ont encore cours.
Le film repose en grande partie sur les épaules de Nicholas Hoult (acteur britannique déjà vu dans Kill your friend), celui par lequel on perçoit l’éveil des sens.
➤ « Equals », Orange Studio, 16,99 € le DVD et 19,99 € le bluray
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