Je me contente de mes rares souvenirs. Mitigés. Mon problème : je ne sais pas me contenter de peu. Et depuis mon plus jeune âge, mes parents m'ont appris à terminer mon assiette. Plus gourmand que gourmet, face à cette profusion de nourriture, je m'emballe. Une première entrée uniquement composée de charcuteries (avec une tranche de tomate) suffirait à assurer mon apport en calories pour les deux prochains jours.
Ensuite, comment ne pas goûter à ces fruits de mer si diversifiés. Passons aux choses sérieuses. Friture de poissons, paëlla, tranches de thon : je fais le plein de protéines. D'huile aussi. On est en Espagne.
Quatrième assiette, celle des viandes. Des joues de porc ! J'adore la joue de porc. Allez, j'en prends deux. Et puis ces petits chorizos, ces saucisses et autres ragoûts de pieds de porc. Légumes ? Pas la place. Ou pour la cinquième assiette.
Arrivé au moment du dessert, je sens que j'ai abusé. Mais ce flan a l'air si moelleux... Je termine toujours un repas buffet libre à moitié malade. Alors je quitte vite Le Perthus avant que mon estomac ne phagocyte ma volonté.
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