Premier contact réel dans les années 80. Le peloton file dans les Landes girondines. J'ai marché un petit kilomètre dans les pins pour le voir passer. Du soleil, des klaxons, des couleurs : quelques secondes trop brèves. Le soir, dans le journal du Tour, je reconnais la longue ligne droite entre Sauternes et Villandrault. Comme des millions et des millions de Français, je ne suis pas allé voir le Tour de France, c'est la Grande Boucle qui est venue chez moi.
Devenu adulte, il m'est parfois arrivé de vivre et travailler dans des villes étapes. Pau par exemple. Moins charmé, je pestais à cause des difficultés de stationnement ou de la surcharge de travail. Une fois, à Sainte-Marie-la-Mer, heureusement de repos, je n'ai pas quitté l'appartement si ce n'est pour regarder du balcon les hélicoptères de la télévision survoler le littoral.
L'an dernier, j'ai carrément adapté un séjour en fonction de la date de passage du Tour en Aveyron. Pas pour voir les coureurs. Au contraire, juste pour arriver bien avant le grand chambardement. Car le Tour, plus le temps passe, plus je ne l'apprécie qu'à la télévision.
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