Au menu : « Le retour du come-back de la radio de tous les Michel », profession de foi qui en dit long sur le côté peu sérieux et très ironique de l'initiative. Comme le faisait remarquer Bénabar dans une chanson sur Maritie et Gilbert Carpentier, à cette époque les chanteurs populaires « s'appelaient presque tous Michel, Polnareff, Jonasz, Delpech, Michel Fugain, Michel Berger, et Michel le Forestier » (le dernier exemple juste pour la rime).
Donc sur cette radio on peut entendre tous les tubes des Michel célèbres, mais également quelques raretés pour obtenir une programmation pas trop répétitive. Entre un Sardou et un Polnareff, très présents, ne soyez pas étonnés si tout à coup Houellebecq se met à déclamer son « Crépuscule ». On retrouve également quelques auteurs oubliés comme Jean-Michel Caradec ou une certaine Michèle Arnaud, coup de cœur des concepteurs de la radio et présentée comme une grande interprète des œuvres de Gainsbourg.
Pas entendu encore mais certainement programmé (plus de 700 titres sont en mémoire), Michel Vivoux, fantaisiste iconoclaste auteur au début des années 80 de l'album « Les pets de la dame au clebs », jeu de mot illustrant parfaitement sa folie douce. Car les Michel, quand ils ne sont pas catalogués un peu neuneus, font preuve de beaucoup d'esprit, c'est un Michel qui vous le dit !
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