L'œuvre de Conan Doyle
passionne des génération d'auteurs. Sherlock Holmes, archétype du
détective privé champion de la déduction, est en réalité un
personnage beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. A côté des
dizaines de nouvelles et romans, nombreux sont ceux qui ont tenté
d'imaginer les pans secrets de la vie du célèbre locataire de Baker
Street. La série Holmes de Brunschwig (scénario) et Cecil (dessin)
est une des plus fidèle au personnage. Après que Sherlock meure en
compagnie de son ennemi Moriarty dans les Chutes de Reichenbach en
Suisse, le docteur Watson s'interroge. Le frère d'Holmes prétend
que c'est un suicide, Holmes ne supportant plus son addiction à la
drogue. Watson va tenter de découvrir la vérité en retraçant la
vie de son ami. Ce quatrième volume met en lumière la mère du
détective. Dès que Sherlock vient au monde, elle quitte le foyer
pour aller aider le personnel de santé de l'armée anglaise en
pleine guerre de Crimée. Ce récit vient de la nourrisse du bébé
et de la supérieure de Violet Holmes. Quand elle revient en
Angleterre, elle a changé de personnalité. Plus qu'une enquête,
c'est une plongée savante dans l'histoire britannique du 19e siècle
qui est proposée dans cette série passionnante.
« Holmes »
(tome 4), Futuropolis, 13,50 €
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