A chacun ses madeleines. Si d'aucuns se souviennent avec nostalgie de Thierry La Fronde et du Vélosolex, mon panthéon de bons souvenirs se place dans un autre registre. Mes goûts me portent sur la revue Métal Hurlant, les ordinateurs Amstrad, les sabres-lasers et la trilogie Star Wars. Cette dernière tient une place à part dans mon imaginaire. Trop jeune pour voir les deux premiers films au cinéma, je n'ai découvert la saga qu'avec l'ultime épisode, "Le retour du Jedi" (que j'ai, honte à moi, orthographie Djedaï dans un fanzine en 1983). Mercredi, l'épisode VII de Star Wars sera enfin sur tous les écrans. Un succès planétaire annoncé qui a tout du marketing commercial. Et pourtant...
A 50 ans passés, je bous d'impatience de replonger dans l'univers de la "Force". Oubliés les attentats, les élections et la COP 21. Une seule chose m'importe : que devient Luke Skywalker (Mark Hamill) dans le film de J. J. Abrams et à quoi ressemble Adam Driver en Kylo Ren, le nouveau "grand méchant" qui a le lourd privilège de remplacer Dark Vador.
Pour patienter, je relis le très informé "Star Wars décrypté" de Fabrice Labrousse et Francis Schall. Ce pavé de 650 pages regorge d'anecdotes souvent méconnues. On apprend par exemple que le bourdonnement du sabre-laser imaginé par Ben Burtt est "la combinaison du moteur d'un vieux projecteur et des parasites captés par le tube cathodique de son téléviseur, parasites générés par le câble défectueux de son magnétophone". Vivement mercredi pour entendre de nouveau ce son.
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