Certains aigris pourraient lui reprocher de ne pas beaucoup se renouveler. Certes les multiples scénarios de Christophe Bec ont un air de similitude indéniable. Mais n'est-ce pas, également, le signe de la parfaite cohérence de son univers ? Il ne faut pas prendre chacun de ses albums pour une création différente, mais comme une piste nouvelle de son oeuvre suprême. Que cela soit aux Humanoïdes, chez Soleil et maintenant aux éditions Casterman il est toujours question de puissance supérieure face à notre infinie médiocrité, notre fragilité et manque de clairvoyance. « Eternum » débute par la découverte d'un sarcophage dans les entrailles de la lune minière Aldéma, au milieu de la voie lactée. Il dégage un rayon lumineux intense se propageant au-delà des limites connues de l'univers. Quelques semaines plus tard, tous les hommes de la colonie se sont entretués. Des scientifiques arrivent pour tenter de comprendre ce qui se passe. Dans le sarcophage, une femme, image de la perfection, en état de semi coma. Eve ? Quand un second rayon lumineux fait son apparition, l'Humanité tremble. Ouvertement inspirée des grands films de science-fiction des années 80, cette série est née de l'envie de Jaouen de dessiner ce genre d'univers. On approuve à 100%
« Eternum », Casterman, 13,50 €
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