Vous faites des photos avec Instagram, le logiciel les transforme en dollars sonnants et trébuchants. Sympa le concept. Problème : les dollars restent dans l'escarcelle de la société rachetée par Facebook pour un milliard. Une simple modification dans les conditions d'utilisation de la marque enflamme les réseaux sociaux. La plate-forme annonce le 18 décembre qu'elle s'octroie le droit de vendre les photos passées par ses filtres. Exit le droit d'auteur ! Colère des utilisateurs. Nombreux sont ceux à annoncer leur intention de se passer de ce service censé donner du « cachet » à des photos quelconques. Instagram a fait, hier, son mea culpa.
Après la brouille avec Twitter, ce nouveau coup dur pour le logiciel a donné des idées à de nombreux concurrents. Côté vintage, la palme revient à « Hipstamatic ». Ses filtres seraient directement inspirés des effets proposés par un appareil argentique du même nom fabriqué en 200 exemplaires seulement en 1980 dans une petite ville du Wisconsin. Rare et mythique : tout pour plaire aux geeks branchés. Même si au final, il ne s'agit que d'une légende fabriquée de toute pièce par des publicitaires plus malins que la moyenne. Une entourloupe suffisante pour placer Hipstamatic en très bonne place face à Instagram. D'autant qu'à l'arrivée, les photos sont encore plus floues, encore plus saturées, encore plus trafiquées. En un mot : moches !
Chronique "ÇA BRUISSE SUR LE NET" parue ce jeudi en dernière page de l'Indépendant.
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