Au cœur du Kenya, dans la vallée du Rift, un homme est seul. Il court. A ses trousses, un lion. Chasseur ou chassé, les rôles sont parfois inversé et tiennent à peu de choses. C'est un peu la philosophie de cette nouvelle série écrite de Perrissin et dessinée par Pavlovic. Dans cet immense pays, quelques fermiers blancs ont fait fortune en produisant du café. L'homme en fuite est Sean Munroe.
Condamné pour le meurtre de sa compagne, il vient de fausser compagnie à ses gardiens. Il est Blanc. Sa femme était noire. Et il a toujours clamé son innocence. D'ailleurs, cette évasion il n'y voit qu'un seul avantage. Il va pouvoir venger la femme qu'il aimait. Si une partie de l'action se déroule dans la brousse, l'autre est centrée sur la plantation Munroe. Le père de Sean, Robert, espère beaucoup de son mariage avec la riche héritière d'un pasteur blanc. L'exploitation n'est pas au mieux et l'apport d'argent frais pourrait empêcher la faillite.
La série décrit minutieusement cette société sombre et en perdition, vénérant l'argent et attisant les haines entre les communautés.
« Les Munroe » (tome 1), Glénat, 13 €
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