Ping pong, ping pong. Les chapitres se suivent et ne se ressemblent pas. Un coup c'est elle. Un coup c'est lui. Elle, c'est Lee, 45 ans, avocate qui se dépatouille comme elle peut avec son client Norman accusé de meurtre. Lui c'est le père de Lee, Leonard, 20 ans avant, fourreur juif, smart et snob à Manhattan, arrivé à la force des poignets et super fier de son changement de nom, Weissman, Weiss pour finir en White.
Blancs comme neige, ils le sont évidemment tous selon eux, les clients de Lee. Surtout ce Norman, séducteur en diable, qui en a fait son métier et plume allégrement les femmes tombées dans ses filets. Et si seulement il se contentait de leur argent... Bobette, la pauvre assassinée, n'en demandait pas tant. Mais qu'en est-il de Mary, la copine de Norman, complice malgré elle ou plus encore ? Que va découvrir Lee White en avocate droite dans ses baskets ?
Susan Isaacs est l'auteur d'un beau portrait de femme de l'enfance -déchirure jusqu'à une brillante carrière d'avocate. On aime Lee enfant, on s'attache à l'adulte pleine de doutes, on la suit jusqu'au bout. De quoi ?
« Lily White » de Susan Isaacs, Presses de la Cité et Pocket (paru en 1998)
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