Trois tomes. Trois tomes seulement pourrait-on dire. Les aventures des jeunes héros de Castlewitch prennent fin avec ce Nécromalificum, troisième et dernier titre de la série. Imaginé par Nicolas Jarry, dessiné par François Gomès, cet univers riche de possibilités fantastiques aurait pu connaître de nouveaux développements. On a l'impression en refermant l'album que les deux auteurs sont comme nostalgiques (voire déçus), de conclure le récit d'une façon un peu bancale. On se trompe peut-être. On l'espère du moins...
Castlewitch est une petite bourgade où la magie est forte. Elle se révèle par l'apparition dans le vrai monde pour quelques jeunes habitants d'amis imaginaires aux pouvoirs surprenants et presque sans limite. Dans les deux précédents albums, les cinq copains ont bataillé avec leurs totems pour combattre des Maléfics, des entités peu sympathiques.
Le groupe est en partie dissout. Farah est partie habiter loin de la ville, Sam se retrouve en centre de redressement. Reste Tess, Malo et le plus jeune, Jules. Ils s'entraînent au cas où d'autres Maléfics reviennent. L'histoire raconte le début d'amitié entre une petite fille qui a pour ami un Maléfic. Elle arrive à canaliser ses humeurs. Mais jusqu'à quand ?
Beaucoup de combats dans la dernière partie de l'album. Cela fera plaisir aux plus jeunes et permet au dessinateur de sortir des compositions un peu classiques du début. Certaines doubles planches sont d'une réelles beauté tout en étant d'une redoutable efficacité.
A priori donc, l'aventure à Castlewitch s'achève, mais on retrouvera certainement ces deux auteurs dans d'autres projets tout aussi concluants.
"Castlewitch" (tome 3), Soleil, 56 pages, 13,50 €
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